Yoni amulette , un ancien symbole caché toujours actuelle

Le Yoni, est un mot sanskrit , une ancienne langue indienne, signifiant "utérus", représente une vulve, principalement organe génital féminin mais il s'agit d'une utilisation limitée d'un concept aux significations spirituelles très larges..

Le Yoni est un symbole d'une origine plus ancienne que le symbole phallique connu sous le nom de lingam

Le Yoni existait avant la naissance des religions populaires qui élevaient les hommes au rang de prophètes et de prêtres ;

Il est impossible de parler de ce mot sans le replacer dans un contexte historique, à la fois lorsque le fait d'honorer la déesse était courant, et lorsque les rituels de fertilité faisaient partie intégrante de la vie. Des artefacts en pierre, en coquillage et en os datant de 35 000 ans avant J.-C. témoignent de la célébration et de l'adoration les plus profondes du divin féminin, de la naissance, des menstruations et de la sexualité féminine... Bien sûr, les objets fabriqués à partir de matériaux périssables comme le cuir, le bois, la peau et la fourrure n'ont pas duré des milliers d'années ; cependant, les cultures qui utilisent ces matériaux affirment qu'ils sont utilisés depuis la nuit des temps.

Elle est antérieure à la naissance des traditions religieuses populaires qui élevaient les hommes au rang de prophètes, tout en dépeignant les femmes essentiellement comme des mères. et non comme des êtres indépendants capables d'influencer et de façonner le monde qui les entoure.

L'utérus est à l'origine de la vie sur terre.

Amulette Yoni - symbole sacré de la déesse Shakti

Le concept de Yoni trouve son origine en Inde et a des connotations cosmologiques, spirituelles, émotionnelles, psychologiques et physiques. Aujourd'hui encore, il joue un rôle important dans l'hindouisme et la médecine traditionnelle ayurvédique

Dans l'hindouisme, la yoni est une représentation de l'organe sexuel féminin et du pouvoir génératif féminin. Il est souvent associée au lingam phallique, symbole du dieu Shiva. Le linga est souvent représenté reposant dans la yoni, signifiant leur union et indiquant le processus éternel de création et de régénération.

Le terme "yoni" dérive d'un contexte culturel et religieux dans lequel les femmes étaient autrefois considérées comme l'incarnation de l'énergie féminine sacrée et dans lequel les organes génitaux féminins étaient considérés comme un symbole sacré de la déesse Shakti .

Dans les anciennes théories et conceptions cosmologiques indiennes, il symbolise le fond inhérent de l'univers.

Le Yoni fait référence au principe féminin dans toutes les formes de vie connues, y compris leurs cycles saisonniers, régénératifs et végétatifs.

Dans de nombreuses traditions religieuses et spirituelles indiennes, il revêt une importance centrale, notamment dans le shaktisme et le shaivisme, ainsi que dans les lignées kaula et tantra.

L'iconographie du Yoni-Lingam, en forme d'amulettes, dépeint la dualité de la vie et de la mort comme une unité inhérente. Il est également considéré comme un symbole emblématique de Shakti, qui est interprétée comme l'énergie cosmique élémentaire dynamique suprême représentant le pouvoir, la capacité, la force, l'effort, l'énergie et la capacité. Shakti est donc une conceptualisation et une personnification du pouvoir créatif féminin sacré inhérent présent chez les femmes, de la créativité active et de la fertilité.

Ce pouvoir est considéré comme la force sous-jacente responsable de la création et du changement.

C'est là qu'apparaît la notion de déesse, Shakti étant incarnée par diverses déesses hindoues ou Devis.

Il a été un symbole divin dans les temps anciens dans de nombreuses civilisations du monde.

Bien qu'appelé Yoni en Inde, il est apparu sous d'autres noms et représentations dans diverses cultures et sociétés primitives.

En Asie du Sud-Est, par exemple, on trouve des icônes, des amulettes de Yoni avec le Lingam placé à l'intérieur dans d'anciens temples de pierre, des reliefs et des peintures murales dans une multitude de pays, comme l'Indonésie, le Cambodge, le Vietnam et la Thaïlande. Le mot Yoni désigne les organes reproducteurs féminins, notamment le vagin, l'utérus, le clitoris, le col de l'utérus et les ovaires.

Avec l'avènement de la religion monothéiste et du "Dieu mâle omniprésent", de nombreux temples et rituels de déesses semblent avoir été détruits ou forcés au secret, mais ils ont néanmoins perduré.

Depuis le Puja de l'Inde, la Sheela na Gig des Celtes, des amulettes de Thaïlande, jusqu'aux enseignements sur les menstruations, la naissance et la sexualité sacrée, de nombreuses femmes retrouvent aujourd'hui le chemin de l'honneur de leur corps et de leur sexualité.

L'honneur de la déesse et du Yoni s'est frayé un chemin - comme les plantes se frayent un chemin à travers le goudron et le béton - à travers l'histoire dans des chants et des danses transmis par une riche culture ; même si les obstacles peuvent être profondément difficiles, il semble que l'on ne puisse pas arrêter la soif de vie et le flux créatif.

Le sexe est un moyen d'unir les énergies Shiva et Shakti - qui sont présentes dans toute vie et dans tous les sexes - en nous-mêmes. C'est aussi l'occasion de faire l'expérience de notre créativité, de notre puissance, de notre passion et de notre capacité à nous arrêter.

Yoni amulette , esprits et chamanisme Thaïlandais et Khmer

Les amulettes sont associées au chamanisme en Thaïlande et au Cambodge. Elles sont spécialement conçues pour donner à celui qui les porte un sex-appeal plus fort. Les amulettes thaï yoni sont également censées renforcer le pouvoir d'influence sur le sexe opposé.

Ces amulettes sont souvent associés au Palad khik, une amulette en forme de pénis .

Les talismans sont souvent associés à un esprit ou un fantôme bienfaisant qui soutient le praticien dans ses efforts spirituels et dont la vocation est de protéger.

De nombreux talismans et amulettes contiennent des esprits et confèrent à la personne qui les possède un pouvoir d'attraction, de protection.